Acquisition immobilière en Israël
Les trois différentes catégories de terres en Israël sont: celles qui ne peuvent pas être achetées par des citoyens étrangers; ceux qui peuvent être achetés par des citoyens étrangers sont soumis à diverses conditions; et ceux qui peuvent être achetés par des citoyens étrangers ne sont soumis à aucune condition sur l’acquisition immobilière en Israël.
Distributions des terres en Israël
L’immense majorité des terres appartiennent à l’État et seule une petite minorité appartient à des particuliers. Une partie négligeable des terres en Israël n’a encore été classée dans aucune de ces deux zones. Environ 7% des terres allouées en Israël sont des propriétés privées. Le reste, soit 93%, appartient à l’État et est connu sous le nom de «Terre israélienne». La loi fondamentale israélienne sur l’immobilier stipule qu’Israël appartient à l’État (69%), à l’Autorité du développement (12%) et au Fonds national juif (12%). Bien que la loi interdise expressément le transfert de ces terres, que ce soit par vente ou par d’autres moyens, cela implique qu’un bail à long terme serait autorisé. Les terres appartenant à l’État comprennent toutes les terres qui étaient soumises au mandat britannique avant la fondation de l’État d’Israël et qui ont été réquisitionnées par le gouvernement après sa création. Les terrains appartenant à l’Autorité de développement comprennent les terrains confisqués conformément à la loi sur les terres absentes et à la loi sur l’achat de terres. Les terres appartenant au FNJ comprennent les terres achetées avant et après la création d’Israël. Les statuts du FNJ lui attribuent un rôle de fiduciaire, stipulant que les terres qui lui appartiennent doivent être détenues au bénéfice et en faveur du peuple juif. Ce principe a jusqu’à présent été respecté et consolidé dans un traité conclu entre le FNJ et l’État. Un projet de loi a récemment été soumis à la Knesset (le parlement israélien) dans le but de renforcer ce principe sur le plan législatif et devrait être adopté dans un proche avenir pour assurer une meilleure acquisition immobilière en Israël.
Gestions territoriale en Israël
Les terres appartenant à l’État («terres israéliennes») sont administrées par l’Administration des terres d’Israël (ILA). En tant qu’entité orchestrée par le gouvernement, l’ILA exerce des pouvoirs très limités, à savoir: l’administration des terres appartenant à l’État. L’ILA est tenu de rester fidèle à l’objectif pour lequel il a été créé et ne peut s’écarter de son autorité. En outre, en tant qu’entité gouvernementale, la loi sur les relations internationales est soumise aux modes de comportement prescrits par la loi, tels que l’égalité des normes d’embauche et l’interdiction des pratiques discriminatoires. Bien qu’il n’existe pas de mandat législatif fixant les objectifs que l’ILA doit avancer, ceux-ci ont été établis à travers un précédent judiciaire. La plupart des terres privées du pays sont situées dans des zones urbaines, principalement dans les grandes villes israéliennes de Tel-Aviv, Jérusalem et Haïfa. Cela est attribué à l’État qui n’a pas réquisitionné ces terres avant leur création. En raison de sa situation géographique et de la pauvreté relative des terrains appartenant à des particuliers, ce terrain est très demandé aujourd’hui. Encore une fois, il n’y a aucune restriction sur l’acquisition immobilière en Israël, indépendamment de la religion ou de la nationalité de l’acheteur potentiel.