gestion comptable

Gérer l’entreprise, garantir l’actualité des données, détecter les anomalies et créer un système prédictif efficace : ce sont des actions qui ne peuvent plus être reportées par les entreprises, également en raison de la crise du Covid-19. Les directeurs financiers, les managers temporaires, les contrôleurs et les consultants qui s’occupent du contrôle de gestion doivent faire face aux changements économiques actuels avec une préparation numérique plus grande et plus adéquate, avec la flexibilité d’outils et de techniques de gestion innovantes. Afin de planifier l’avenir d’un point de vue stratégique, opérationnel et financier, il est donc essentiel de connaître et d’utiliser la « règle des 3 C » : quelles sont-elles ?

La figure sociale des acteurs du contrôle de gestion est en constante évolution

Son professionnalisme prend de jour en jour une valeur croissante ; le sujet doit avoir la capacité de dialoguer avec tous les domaines d’activité ainsi qu’une profonde culture managériale afin de participer aux processus organisationnels, technologiques et décisionnels nécessaires à l’entreprise pour acquérir des avantages compétitifs.

Mais, surtout, il doit disposer de compétences et d’outils technologiquement avancés et créer et gérer un processus culturel qui affecte toutes les fonctions de l’entreprise. Le manque de talents et de compétences rend les entreprises plus vulnérables. Pour les entreprises de tout secteur ou taille, le problème n’est pas de trouver de nouvelles sources de données, mais plutôt de pouvoir mieux gérer la quantité croissante disponible pour obtenir un avantage concurrentiel.

On pourrait la définir comme la « règle des trois C » : Changement, Compétences, Coûts

Le Changement

La perturbation numérique transforme chaque aspect du produit ou du service, révolutionnant les processus fondamentaux qui régissent les partenariats, la collecte de données, la tarification, les ressources humaines et la gestion du capital. Les DAF, Managers Temporaires, contrôleurs et consultants doivent absolument devenir les managers de la conduite du changement en entreprise, n’oubliant jamais que le contrôle de gestion imprègne toute activité de l’entreprise pour laquelle le « partage » et la « participation » doivent être des processus profonds et imparables pour gérer efficacement le changement et éviter son échec pour des raisons de boycott et/ou d’incapacité à utiliser des outils numériques innovants.

Les Compétences

La grande leçon que nous tirons de la crise générée par la pandémie est que nous devons faire face à l’actualité avec une préparation numérique plus grande et plus adéquate, avec la flexibilité des outils et des techniques de gestion qui nécessitent une parfaite assonance entre les connaissances humaines et la technologie. Une harmonie qu’il faut aussi trouver et mettre en œuvre entre les différentes générations à condition que l’on soit toujours prêt à abandonner les habitudes technico-opérationnelles habituelles pour vivre le changement efficacement et sans crainte.

La génération « Z », qui sera confrontée demain à un marché du travail très différent de celui d’hier, a une alphabétisation beaucoup plus élevée dans l’utilisation des nouvelles technologies que les générations précédentes, au point qu’aujourd’hui cette alphabétisation passe par l’aide apportée par des plus jeunes aux plus expérimentés, qui doivent absolument être prêts à changer. Ce n’est que par une voie de croissance culturelle et de compétences numériques que l’entreprise sera en mesure d’optimiser l’impact significatif de la transformation numérique sur les organisations commerciales.

Les Coûts

La crainte que les coûts à engager pour les investissements en technologie et en formation soient trop importants pour les entreprises est, sans l’ombre d’un doute, une hypothèse totalement fausse derrière laquelle se cachent souvent les insuffisances relatives aux deux points précédents : peur de changement et manque de compétences !

Aujourd’hui, grâce aussi aux financements subventionnés ainsi qu’aux diverses lois sur le crédit d’impôt, il n’y a pas d’entreprise, même de petite taille, qui ne puisse et ne doive engager des frais pour faire face au changement.

L’actualité des informations, la précision des prévisions, la flexibilité des processus et l’automatisation des rapports sont des nécessités absolues pour gérer efficacement les systèmes de contrôle de gestion et nécessitent surtout un changement de mentalité d’entreprise plutôt que la peur du coût de l’investissement. Combien d’entreprises ont investi et investi dans « Industrie 4.0 » uniquement avec une vision d’amélioration de l’efficacité de la production, mais sans avoir les compétences et les outils pour transformer les données de différents logiciels en informations pour les décisions ? L’enjeu n’est pas seulement d’avoir la technologie, mais surtout de savoir utiliser l’information de manière intelligente !

Le manque de compétences, l’incertitude du retour sur investissement en technologie pour l’organisation des données à transformer en information et la résistance du management et des salariés ne sont plus des excuses acceptables : les entreprises investissent dans les « trois C » sans hésiter pour s’assurer un système de contrôle de gestion dans l’air du temps.

Le défi le plus difficile pour les entreprises aujourd’hui n’est pas seulement de compétence, mais de nature culturelle, ce qui implique de se remettre dans le jeu et de commencer à penser d’un point de vue managérial.

L’innovation numérique, jointe à la crise actuelle, non seulement fournit de nouveaux outils de travail et ne se limite pas à agir comme un levier de changement, mais nécessite de repenser radicalement la manière d’être sur le marché par chacun des entreprises : des entreprises qui ne seront pas capable d’anticiper différents scénarios et de s’adapter rapidement à leur évolution subira des pertes de compétitivité de nature à mettre en péril la continuité de l’activité. Pour plus d’informations n’hésitez pas à consulter le cabinet comptable.

Une pensée sur “Le contrôle de gestion d’entreprise au temps du Covid-19”

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